Des médicaments dans le sable...

Lëana 'état approchée de Strangelove préoccupée quand elle lui lance amère:

Strangie passe moi tes réserves...
Il semble que tu veuilles rejoindre tes nouveaux meilleurs amis...
Tu n'en aura pas besoin.

C'était le ponpom. Le petit groupe était en effervescence, un échange des plus importants se profilait au loin et voilà qu'on le faisait jeuner encore une fois. Au fond, durant tout le trajet, il avait été traité comme un animal bon marché, celui qui ne peut pas offrir de compagnie, qui encombre tout en apportant, une sorte de vache à lait en fauteuil roulant, martyrisée dans un abbatoir...
Martyrisé le long d'une route de dune et de sable, souillé par son sang et son dégueuli, victime des sévices et des injures, sans que son corps puisse répondre de quelque chose, tout au plus sa langue, chargée de venin, enivrée par la rancoeur et la haine.


Mes nouveaux meilleurs amis...*crache*

Vous avez du culot quand même. Ahahahahahah, qu'est ce que ça peut vous faire, le départ d'un "vieux débris" comme moi, hein? Ah oui, je suis chargé d'être "chargé", il me semble. Tout travail mérite salaire, pas vrai? Et toutes "bêtises" réclament réparations, n'est ce pas?

Je ne donnerai rien si l'on ne me rend pas ma radio et si nous n'avons pas une discussion avec Monsieur Wade...

Remarquez, les Ecorcheurs, ce n'est pas trop grave encore, pour votre groupe. Après, ce sera vraiment l'Acid cette fois, si vous continuez à jouer la grosse méchante...

Citation :

Jusqu'au bout elle y avait cru... mais elle s'était visiblement trompée.
Elle ne pourrait pas le changer... elle ne pourrait pas lui permettre de devenir meilleur...
PIre encore...

Elle se rendit compte qu'il l'avait perverti... qu'elle était devenue ce qu'elle voulait combattre...
Il n'était plus le moment de penser à tout cela.
Plus temps d'y réfléchir.

Strangie...
Tu oublies une chose.
Tu n'as pas ton avis à donner.

elle sentait la colère monter mais se contint
A... a cause de toi et de ton maudit appel, nous sommes dans une position... compliquée...
Sans parler du fait que Beru' est prisonnière...

Alors tes états d'âme ne m'intéresse pas.

arrache les réserves du doc'
Tu es encore mon prisonnier et je te rappelle que tu n'es que le vert misérable rampant dans la foret d'Omega...
Tu es encore en vie uniquement parceque je l'ai voulu.
Alors ne l'oublie pas aujourd'hui que quelqu'un d'autre s'interesse à ton existence...

Encore une fois, la résistance ne servait à rien. Des souvenirs d'Omega lui revenait maintenant par bribes...
Alors qu'il avait offert l'hospitalité, certains des Luudoniens n'avaient rien donné, malgré les insistances de certains membres de l'Acid Nucléik, malgré les réprimandes de Strangelove. Ils s'agissaient déja à l'époque de munitions...
Autant dire qu'avec pareils pacifistes, sa mort devenait terriblement proche quand un tel sujet revenait sur le tapis. Les réserves réquisitionnées enfonçaient encore un petit peu plus le clou de la compréhension...

Au fond, je me demande si la vie de Beruriera vous importe vraiment. Tout ce que vous recherchez, c'est du profit, un semblant de gloire, en espérant que la vieille chimère de votre revanche vous donne une quelconque crédibilité.

A Omega, vous vous êtes comportés comme des chiens, mis à part, ceux qui sont restés et la petite Rynn.

Sur la route, vous n'avez été qu'un bourreau de plus dans ce désert sordide. Mon existence vous importe peu. C'est ce qu'elle représente qui vous donne envie de me garder. Maintenant que vous êtes face au fait accompli, nous allons bien voir à quoi ressemble votre éthique.

Je vous l'avais déja dit: vous n'êtes en vie que grace à Orlan et moi. A l'époque, vous n'avez rien voulu entendre. Votre tentative de me tuer par la faim et donc par le temps me dégoute profondément. Je crois que vous êtes lache, mais je peux encore me tromper. Nous allons bien voir quel prix vous accordez à la vie de la jeune Beruriera. Je ne suis pas à une entourloupe près de votre part, rappellez vous Omega...
En attendant, rendez moi ma radio, et tout ce que vous avez pu piquer dans mon sac pendant que j'étais saucissoné, avant de me charger de ce qui doit faire l'objet d'une grande concession pour vous. La roue tourne, comme on dit, dit il en tapotant l'un des côtés de sa chaise roulante.

Ou bien on le fait prisonnier et on lui reprend tout... ou encore mieux, on le tue et on le bouffe.
Moi j'ai aucune confiance en cet échange, que ce soit dit et qu'on s'en souvienne le moment venu.

Vous pouvez lui dire de la fermer deux minutes, Mademoiselle Lëana. Elle enfonce encore un peu plus votre cas, il me semble.

*rigole*

Vous comptez aussi déguster ce qui restera de la petite, après m'avoir sucé jusqu'à l'os les doigts de pieds?

Charmant, vos fantasmes, en tous les cas!

Quand on sait qu'on ne les réalise jamais... *ricane à nouveau*

Decouvrir le Strangelove... C'est ce qui s'etais passé lors de la discution avec les écorcheurs...
Elle avais alors pris conscience de son état de prisonnier "politique". Politique... Ce qui avais amené Sierra à sa perte.
Le Docteur Strangelove paraissais du genre innofensif mais grande bouche. Un peu comme Nicoléon, mais en plus sain et beau parleur.
c'est en n'ayant pas la moindre conscience des outrages qu'il a pu subir que Riwiel revint de son camps pour parler à Leana qu'elle surpris cette conversation.
Curiosité maladive et tout ça font qu'elle s'imissa dans la conversation.

Heu, Silvia... Tu ne parle pas serieusement? L'homme c'est vraiment dégueulasse comme nourriture. J'ai du donner. Riwiel grimace de dégout. Pas de plein gré, en etant trompé mais même... C'est loin d'etre bon, et c'est pas tres sain. Aucun interet quoi.
Et entre nous, tuer froidement, c'est pas trop genial... D'apres ce que j'ai pu entendre, il aurais fait pareil... Ce serais devenir comme lui.

Elle s'adresse alors au viellard sur sa chaise.

Monsieur... Strangelove, c'est ça? Je crois que vous voyez bien que Beru est importante pour ce groupe.
Je vous en pris, je connais certes ce groupe depuis moins longtemps que vous, mais une chose est sure, tuer n'est pas glorieu. Ce n'est pas une gloire d'abatre quelqu'un. Une satisfaction, un poid en moins sur la conscience, je peux le concevoir, pas une gloire.
La tension est grande, tentez de ne pas attiser l'atmosphere, cela vaut mieu pour tous...
Pour avoir vu Aaron à l'action, pour avoir perdu des etres chers juste par jeu pour lui, qu'il s'en ai servi pour nourrir ses troupes, sachez quand même que ce groupe est loin d'etre clean. Je ne sais pas si c'est réellement une liberation pour vous, Monsieur Strangelove.

Il sourit à la jeune femme qui prit la parole. C'était un peu comme une accalmie pendant la tempête, une remise au point qui fait son effet.

J'ai fait assassiner des gens, il est vrai, Mademoiselle, il s'agissait de zombis. Pour le reste, Mademoiselle Lëana confond engueulade affective des membres de l'Acid Nucléik contre un certain citoyen d'Omega avec meurtre prémédité. *crache*
Je rajoute aussi qu'à Omega Nuke, on ne mangeait pas de cadavre, au contraire de certaine personne ici *regard noir vers Sylvia*, qui ne se gène pas pour en être fier. Et enfin, au contraire de Lëana, je n'ai jamais torturé quelqu'un, mis à part des cadavres, si on peut appeler ça torturer, avec mon regretté confrère Stauker et la petite Henja. C'était pour la science. Lëana, elle, préfére me faire passer pour un bourreau, pour en devenir un elle même. L'accomplissement d'un vice caché, je crois. Mais je n'irai pas plus loin, je risque de mettre en colère Lëana et *crache* me retrouver avec un baton qui me racle l'oesophage, encore une fois. La liberté d'expression pour les dentistes, si vous voyez ce que je veux dire...


Pour ce qui est de ma libération, vous faites bien d'insister sur ce point. Je sais très bien que ce groupe n'est pas "clean", comme vous dites...
Mais qui l'est au fond? Même ceux qui se vantent d'être des simili-humanistes ne le sont pas vraiment. Preuve en est, le Rainbow Warrior, ou feu Lune de Miel il y a bien longtemps maintenant.
Deuxièmement, il s'agit d'une libération puisque j'aurai enfin le droit de m'exprimer sur n'importe quels ondes, sans me faire fracasser le crane dès que j'approche une radio.
Troisièmement, j'évite la mort et la rencontre d'un groupe nauséabond, celui de Nirky, Herr Chihuahua l'incontinent pour les intimes.
Quatrièmement, je pourrai reprendre contacte avec mes jeunes amis de l'Acid Nucléik, et nous pourrons réfléchir ensemble sur l'avenir. Aussi, nous serons quitte avec le Rainbow Warrior, et Lëana pourrait même traiter avec nous...mais cela, laissez moi en douter. Nous sommes bien trop méchants et trop perfides pour elle, cette blanche colombe qui illumine l'humanité par son désir de massacrer toute une ville, par simple vengeance aveuglante...

-Hum... La science, monsieur Strangelove? La science passe par la mort donnée? Est-ce une bonne science alors... ? Et des zombis... Vous saviez que dans ce camps même, enfin le miens, un zombi vient de guerir ?

J'aimerais dire aussi pour vos points, monsieur Strangelove que vu le personnage d'Aaron, vous ne devinme une enieme monnaie d'echange avec l'acide. Que vous devrez vous abaisser à etre caution de leurs pratiques barbares... J'ai même entendu dire que l'un deux croyais aux esprits, cela va-t il avec votre science, monsieur Strangelove?
Vous risquez de devoir vous plier à des demandes non rationnelles mais "spirituelles". A etre temoin, voir même de participer à du cannibalisme pur et dur. A soigner, vous etes medecin si je ne m'abuse, des hommes dont le plaisir est le massacre odieu. Pour rejoindre un groupe qui a fait assault sur 2 communautés tranquilles. Quand je vois que Buducnosc et Outer Heaven se font agresser par l'acide, selon leur ondes, Henja profiterais même pour se moquer de l'esprit chevaleresque d'un de leurs hommes. Monsieur Strangelove, j'ecoute beaucoup la radio. J'entend des choses pas tres nettes, hélas. Je pense réellement qu'un coup monté à cause d'un ton qui monte entre 2 personnes puisse avoir lieu. Je l'ai vu faire à Sierra Tortuga. Des embrouilles sur une politique qui tourne à l'assassinat non assumé.

J'ose croire, monsieur Strangelove, que vous risquez de quitter un groupe pour en rejoindre un autre dans lequel vous n'aller pas non plus etre à votre aise, pour rejoindre un autre groupe qui tue pour des idées divergentes, ou pour tuer, simplement.

Je ne comprend pas, simplement. Pourquoi?

Depuis quand il faut rendre des comptes à des gens comme ce déchet ?
Pour le fait de bouffer des cadavres, c'est juste une question de culture et de vécu... passez quelques mois seuls dans le désert et vous boufferez ce que vous avez.
C'est mal c'est bien, j'ai pas une assez haute image de moi-même pour me juger ou juger les autres, mais je sais reconnaître quelqu'un de fourbe et fou quand j'en vois un. Et en ce moment y'a en pas mal dans le coin...
Je laisse faire Lëana et vous autre mais j'ai pas l'habitude de négocier avec des gens qui pourraient avoir une grosse envie de tous nous tuer, pour voir...

Une fois de plus Strangelove avait fais mouche...
Lëana était désarçonnée...

Un moment elle resta sans rien dire. Il avait raison elle s'était aveuglé...
Elle se leva alors et passa devant Sylvia.


Sylvia... merci.
Je n'ai jamais eu de personne qui me faisait autant confiance.
Il faut...
que je parle au Docteur...
Quand je reviendrai, j'aurai pris ma décision.

Pas de soucis, de toute façon je resterai avec toi quoi qu'il arrive... et quoi qu'ils disent...

Bah... Et mes réponses alors?

Riwiel est dépitée. Elle s'adresse alors à Silvia, avec qui elle a parlé quelque peu.

Silvia, j'ai mangé de l'homme pour survivre, mais sans le savoir avant la fin de mon voyage.
Je trouve que cela a un gout affreux. Et que c'est un manque de respect pour les morts. Certes, le dernier point se defend selon la culture...

Riw repense à Grimm, le compagnon d'Orphée...

... mais surtout, j'ai vu des gens en tomber malade. Et que, je prefere chasser des animaux pour les faire cuire, mais là c'est de l'aptitude personnelle, en effet.

La jeune rousse s'était esquivée un moment. Elle était revenue un peu abattue mais avec une clarté dans ses choix.
Quand elle revint les deux femmes, Sylvia la bête et Riwiël l'ingénue étaient encore en train de discuter.

Elle passa à côté d'elles en leur adressant un pâle sourire puis leur dit.

Nous allons procéder à l'échange prochainement. Demain certainement.
Nous allons déposer nos munitions à coté de lui et nous le laisserons ici dans le désert en attendant que les écorcheurs ne viennent le chercher.

Si... vous voulez lui dire un dernier mot...

Puis elle s'en fut auprès du feu... un peu à l'écart... dans ses pensées...